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Nouvelles tensions sur le prix du gaz

Les marchés des engrais sont pris entre la flambée des prix du gaz et la détente de ceux de l’urée, faute de demande.

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Le marché de l’énergie connaît une nouvelle montée de tension. Les prix du gaz enregistrent un net rebond, en raison de niveaux de stockage historiquement bas en Europe après un hiver marqué par des prélèvements supérieurs à la normale. Ce contexte déjà tendu a été aggravé par l’attaque d’une station de pompage en Russie, dans la région de Koursk, alimentant l’instabilité et la nervosité des marchés.

En parallèle, les tensions sur l’approvisionnement en solution azotée se confirment. Les volumes disponibles pour mars sont restreints, et les retards dans l’arrivée de nouveaux navires accentuent les difficultés. Un apaisement est attendu en avril avec de nouveaux déchargements portuaires.

À l’inverse, le prix de l’urée connaît un net repli. Depuis le début de mars, les prix portuaires ont chuté d’environ 60 €/t, pénalisés par une demande mondiale insuffisante. Cette baisse pourrait inciter certains acheteurs majeurs, comme l’Inde, à se repositionner. Les disponibilités à l’exportation, notamment depuis l’Algérie et l’Égypte, s’accumulent.

Ce reflux contribue à contenir la pression sur le marché des ammonitrates, dont les prix restent stables malgré des échanges réduits. Néanmoins, leur attractivité s’effrite, l’écart de prix avec l’urée jouant désormais en leur défaveur.

Du côté du phosphore, les cours demeurent fermes : le prix du Dap se stabilise autour de 662 €/t départ port.

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