Les cours de l’urée restent sous pression
Faute de demande, les cours de l’urée reculent rapidement. Les retards dans les semis risquent aussi de limiter la demande en ammonitrates sur le début de l’année 2024.
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Les cours de l’urée ont enregistré une nouvelle baisse sensible cette semaine sur le marché physique français, comme à l’international. L’absence de demande contraint progressivement les fabricants à baisser leurs tarifs afin d’attiser les intérêts des acheteurs. Ces ajustements restent pour le moment sans effet sur les volumes d’affaires traitées.
L’avancée compliquée des semis en France risque en outre de limiter la part des cultures d’hiver dans les assolements, et par conséquent les besoins en ammonitrates au début de 2024. La parité entre l’euro et le dollar maintient également une pression importante sur les prix avec un retour au-dessus de 1,09 $, pour la première fois depuis août dernier.
Le marché doit également composer avec les restrictions à l’exportation en Chine, et des coûts de production encore élevés en Europe qui auraient d’ores et déjà provoqué de nouvelles suspensions de lignes de production.
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