Un marché des engrais où la demande reste discrète

Les échanges sur le marché des engrais demeurent très restreints en France et à l’international. Les acheteurs restent discrets et en retard dans leurs opérations de couverture, dans l’attente de tarifs plus abordables. Du côté des fabricants, c’est la crainte d’une hausse des coûts de production qui prédominent.

Malgré une reprise des lignes de production en Afrique du Nord et en Europe, l’extrême volatilité des prix du gaz et l’approche de la période hivernale propice à une augmentation des coûts de l’énergie maintiennent une grande fébrilité à abaisser les tarifs du côté des producteurs. Des ventes d’urée et d’ammonitrates à des prix plus attractifs ont tout de même eu lieu ces derniers jours sur le marché physique français.

À l’international, la Chine tend à accentuer ses contrôles de l’exportation en raison d’une montée des prix sur son marché intérieur. Les retards de couverture laissent aussi présager d’une montée en intensité soudaine des affaires à la fin de l’année, en France, mais aussi aux États-Unis et au Brésil.