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Les cours du blé européen poursuivent leur tendance baissière

L’échéance décembre du blé sur Euronext a clôturé sur un nouveau plus bas mardi 2 septembre 2025. Elle repartait en revanche légèrement en hausse mercredi à l’ouverture du marché à terme européen.

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« La spirale baissière reste intacte sur les céréales européennes, avec de nouveaux plus bas atteints » mardi 2 septembre 2025 sur Euronext, constate Argus Media dans sa note quotidienne du 3 septembre. C’est notamment le cas du blé sur l'échéance de décembre, qui a clôturé la séance à 190,00 €/t, en recul de 1,75 €/t par rapport à la clôture de la veille. « Ce niveau constitue un seuil psychologique important : en cas de cassure, une accélération du mouvement baissier pourrait s’enclencher », commente le cabinet.

Sur l’échéance de mars, la tonne de blé a également reculé mardi, de 1,25 €/t pour terminer la séance à 197,25 €. La tonne de maïs, quant à elle, a clôturé à 186,00 € (–1,50 €) sur l’échéance de novembre et à 192,50 € sur celle de mars (–1,25 €).

Fondamentaux baissiers

Les perspectives de production mondiale de blé sont abondantes, tout comme celles de maïs, continuant de faire pression sur les prix. Et « sur la scène internationale, la concurrence est rude et la compétition féroce entre les différents exportateurs, rapporte le cabinet. La baisse continue des prix s’explique par le besoin qu’ont toutes les origines d’attirer l’attention des acheteurs ».

Ce mercredi 3 septembre peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé repartait légèrement à la hausse, gagnant 0,50 € sur les échéances de décembre et de mars. Tout comme celle de maïs, qui gagnait 1,00 € sur ses deux prochaines échéances.

À la Bourse de Chicago, le boisseau de blé a lui aussi clôturé en baisse mardi, de 5 cents sur l’échéance de septembre, à 5,13 dollars. À l’inverse, le boisseau de maïs a terminé la séance à 4,03 dollars, en hausse de 5 cents sur l’échéance de septembre, selon Sitagri. « À noter que les fonds surveillent de près la probable baisse des taux à venir, généralement considérée comme un facteur de soutien pour les marchés céréaliers », a précisé Argus Media.

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