L’activité reprend pour le blé et le maïs sur Euronext
Le marché européen a peu évolué lundi 20 janvier 2025 du fait de la fermeture de la Bourse de Chicago pour cause de jour férié. L’activité reprenait mardi matin avec une hausse des cours des céréales.
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« Les mouvements sont restés limités » hier, lundi 20 janvier 2025 sur Euronext, « en raison de la clôture du marché de Chicago pour le jour férié américain en l’honneur de Martin Luther King, observe Argus Media dans sa note quotidienne. Le marché européen est également resté en attente des premières mesures prises par Donald Trump. »
Blé français pénalisé
Toutefois, le « simple fait que la nouvelle administration Trump n’impose pas de droits de douane dès le premier jour est venu détendre le dollar », note le cabinet. Ce dernier rapporte en réaction un rebond de l’euro par rapport au dollar vers 1,0400. « Ce qui est notamment venu pénaliser le blé français toujours à la recherche de débouchés à l’exportation vers les pays tiers », souligne-t-il.
La tonne de blé a terminé la séance en baisse de 0,25 € sur les échéances de mars et de mai, à 226,50 et 232,25 €. Celle de maïs a quant à elle clôturé à 214,25 € sur l’échéance de mars (+0,25 € par rapport à la précédente clôture) et à 219,00 € sur l’échéance de juin (stable). Ce mardi peu après midi, la tonne de blé s’échangeait à 229,00 € (+2,50 €) sur l’échéance de mars et à 234,00 € sur celle de mai (+1,75 €). Celle de maïs gagnait 1,00 € sur ses deux échéances les plus proches, pour s’afficher à 215,25 et 220,00 €.
Tension en maïs
Les inquiétudes climatiques persistent du côté de l’Amérique du Sud. « Compte tenu de la tension actuelle sur le marché international, le maïs est en première ligne de cette inquiétude », juge Argus Media.
À noter également du côté des États-Unis, « l’annonce de la relance de la production de voitures à essence et la possibilité de recourir si besoin à un taux d’incorporation de l’éthanol à 15 % toute l’année, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », rapporte le cabinet. Une mesure qui pourrait donc impacter les utilisations locales de maïs.
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