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La hausse des cours en céréales se poursuit sur Euronext

Les séances de hausse des cours se succèdent depuis une semaine, tant pour le blé que le maïs, sur Euronext comme à Chicago.

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Après sept jours consécutifs à la hausse sur Euronext, la tonne de blé clôturait hier, le 4 septembre 2024, à 206,75 € pour l’échéance de septembre (+2,75 € par rapport à la clôture précédente) et à 220,50 € pour l’échéance de décembre (+1,25 €). À l’ouverture vers 11 heures le 5 septembre, les cours poursuivaient à la hausse, avec 208 €/t pour le blé à l'échéance de septembre (+1,25 € par rapport à la clôture précédente) et 220,75 €/t pour l’échéance de décembre (+0,25 €). « Ce mouvement de rebond s’opère en parallèle d’un ajustement de position de la part d’acteurs financiers, acteurs qui cherchent à prendre quelques profits après la phase de repli des derniers mois », décrypte Argus Media dans sa note quotidienne. « Toutefois, face à ce réajustement des prix à la hausse, les opérateurs sont conscients de l’écart actuel de prix existant actuellement entre les origines de l’ouest de l’Europe et la zone mer Noire, région qui demeure compétitive à l’exportation. »

Même constat à la hausse depuis sept jours en maïs pour lequel le contrat de novembre 2024 clôturait à 203,75 €/t (+1,50 € par rapport à la clôture précédente), après être monté au-dessus de 205 €/t au cours de la journée du 4 septembre. Le contrat de mars 2025 clôturait à 209,75 €/t (+1 €). À l’ouverture vers 11 heures ce 5 septembre, la tonne de maïs atteignait 204,50 € pour l’échéance de novembre (+0,75 €) et 210,50 pour l’échéance de mars (+0,75 €).

Intérêt des acheteurs pour le maïs origine US

Les cours des céréales progressent aussi à Chicago. Les contrats à terme en blé ont clôturé en hausse dans les mois les plus proches. Sitagri relève des exportations de blé en hausse en juillet (+12,6 % par rapport à juin). De plus, « Taïwan a acheté environ 101 700 tonnes de blé américain mercredi » et « le Japon a lancé un appel d’offres pour 87 660 tonnes de blé en provenance des États-Unis et du Canada jeudi, dont 63 730 tonnes spécifiques aux États-Unis ».

L’échéance de décembre 2024 en maïs a franchi son plus haut niveau depuis près d’un mois, avec notamment, calcule Sitagri, « des gains de 3 à 4 cents sur les marchés voisins ». « Cela est dû à des opérations de couverture de positions vendeuses de la part des fonds dans un contexte de retour d’intérêt des acheteurs internationaux pour l’origine américaine », souligne la lettre hebdomadaire de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM). « Le maïs américain rompt ainsi avec 4 semaines de baisse consécutive liée à de bonnes conditions de culture. […] Les importateurs ont profité de la baisse des prix pour revenir aux achats. La semaine passée, les contractualisations à l’exportation ont dépassé les attentes des opérateurs. »

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