La parité euro/dollar pénalise blé et maïs sur Euronext

« C’est dans la tempête macroéconomique que la semaine a débuté sur le marché des grains. Les mauvais chiffres du chômage publiés vendredi aux États-Unis ont en effet accentué la chute des marchés boursiers et avec eux celles des matières premières », introduit Argus Media dans sa note quotidienne. Dans ce contexte, la perspective d’une « prochaine et forte » baisse des taux de la banque centrale américaine se renforce. Ce qui tire la parité euro/dollar à son plus haut depuis sept mois (1,0950), pénalisant l’ensemble des produits sur Euronext, selon le cabinet.

Ainsi lundi 5 août 2024, la tonne de blé a clôturé à 215,75 € (-4 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance Euronext de septembre et à 223,25 € (- 2,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 203 € (-3 €) sur l’échéance de novembre, et à 208,50 € (- 3 €) sur celle de mars 2025.

Ce mardi 6 août, peu avant 11 heures, la tonne de blé repartait légèrement à la hausse, pour s’échanger à 216,75 € (+ 1 €) sur l’échéance de septembre et à 223,75 € (+ 0,50 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait à 204 € sur l’échéance de novembre (+ 1 €) et à 210,25 € sur celle de mars 2025 (+ 1,75 €).

Géopolitiques et récoltes décevantes au deuxième plan

Dans ce contexte, les tensions géopolitiques du Moyen-Orient et les faibles récoltes de blés de l’ouest européen ne suffisent pas pour maintenir la pression sur les cours.

À la Bourse de Chicago à l’inverse, les cours profitent de la baisse du dollar. S’y ajoute, en maïs, le rachat de positions shorts de la part des fonds. Le contrat du blé sur septembre y a ainsi clôturé lundi en hausse de 0,50 centime de dollar par boisseau, à 5,3950 dollars. Celui du maïs sur septembre a progressé de 4,25 centimes, pour s’établir à 3,9075 dollars.