Sur Euronext, les cours du blé et du maïs hésitent
Après avoir clôturé en baisse le mardi 25 juin 2024, le prix du blé repart en très légère hausse ce mercredi 26 juin sur le marché à terme européen, tandis que le maïs est incertain.
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« Le complexe du blé continue d’être dominé par un sentiment baissier, les trois Bourses ayant subi des pressions à la baisse mardi », affirme Sitagri. Ainsi, le 25 juin sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 221 euros sur l’échéance de septembre (–1,25 euro par rapport à la clôture précédente) et à 229 euros sur celle de décembre (–1,50 euro). La tonne de maïs a terminé la séance à 208 euros (–1 euro) sur l’échéance d’août et à 203,75 euros (–0,25 euro) sur novembre.
« La baisse des prix attire les acheteurs »
Sur le marché européen, « la baisse des prix attire les acheteurs de blé », constate Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce 26 juin 2024. Ainsi, « l’Algérie tient ce jour un appel d’offres pour l’achat de blé, tandis que l’Égypte a acheté hier de nouveau un important volume de blé avec 470 000 tonnes sur août-septembre. Il s’agit exclusivement d’origines mer Noire avec 50 000 tonnes de blé bulgare, 60 000 tonnes de blé ukrainien, 180 000 tonnes de blé roumain et 180 000 tonnes de blé russe. »
« Cet achat vient rappeler la domination actuelle des blés mer Noire en termes de prix sur la nouvelle campagne. » Une forte concurrence qui tire les cours des blés ouest-européens, notamment français, à la baisse depuis plusieurs jours, constate Argus Media.
Grosses ventes de maïs à la Bourse de Chicago
Du côté américain, le mardi 25 juin a été une « journée de forte vente sur le maïs à Chicago et dans une moindre mesure sur le blé », complète Argus Media. « À noter la vente exceptionnelle annoncée hier par l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) pour 187 833 tonnes de maïs US vers le Mexique sur 2024-2025. »
Dans son élan baissier, le blé sur Euronext semble ignorer pour le moment les premiers échos de rendements d’orge d’hiver très décevants en France, remarque le cabinet Argus Media. Cependant, « la chaleur actuelle sur l’Hexagone permet au maïs de rattraper son retard après un démarrage tardif ce printemps ».
Du côté des États-Unis, « l’avancée très rapide de la récolte de blé d’hiver aux États-Unis et la persistance de très bons échos de rendements continuent de peser sur les cours du blé à Chicago, indique Argus Media. Les pluies qui atteignent désormais les zones les plus sèches de la Corn Belt rassurent tandis que les inondations qui font suite aux orages du week-end sur le centre-ouest de la Corn Belt sont ignorées à ce jour. »
Superficies de maïs attendues en hausse aux États-Unis
Toujours selon Argus Media, « les fonds semblent de plus anticiper des hausses de surfaces à venir ce vendredi dans le rapport de l'USDA sur les semis de maïs aux États-Unis ».
Alors que le rapport sur les superficies de juin de l’USDA sera publié vendredi, l’estimation moyenne du marché prévoit une « augmentation de 317 000 acres pour le maïs, qui atteindra 93,353 millions d’acres », détaille Sitagri.
Les données sur les stocks de céréales attendues vendredi devraient indiquer des stocks de maïs de 4,873 bbu (milliards de boisseaux) au 1er juin, soit 770 mbu (millions de boisseaux) de plus que l’année précédente.
Ce mercredi 26 juin, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 221 € (stable) sur l’échéance de septembre et à 229,25 € (+0,25 €) sur celle de décembre. Le maïs, quant à lui, s'affichait à 208 €/t (stable) sur l’échéance d’août et à 203,25 €/t (–0,50 €) sur novembre.
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