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Les prix du blé et du maïs chutent sur Euronext

Après avoir enregistré un net repli le vendredi 7 juin 2024 sur Euronext, les cours du blé et du maïs ouvraient la séance du lundi 10 juin à la baisse.

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« Blé, maïs et colza ont terminé la semaine dernière sur un net repli, indique Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce 10 juin 2024. Les cours corrigent ainsi le fort mouvement haussier des semaines précédentes. » Le cabinet souligne que « le marché du blé a particulièrement été sensible à la suspension pour quatre mois des importations de blé par la Turquie. » Sitagri explique dans sa lettre que le pays « interrompt ses importations de blé jusqu’en octobre afin de protéger les prix des producteurs nationaux pendant et après la récolte ».

Le vendredi 7 juin 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 243,75 € (–7,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 252 € (–6 €) sur décembre. La tonne de maïs a clôturé, quant à elle, à 220 € (–2,75 €) sur l’échéance d’août et à 217 € (–4,50 €) sur celle de novembre.

Ce lundi 10 juin, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé ouvrait la séance à 243 € (–0,75 €) sur l’échéance de septembre et à 251,25 € (–0,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait à 216,00 € (–4 €) sur l’échéance d’août et à 213,75 € (–3,25 €) sur novembre.

« Le retour attendu de la pluie cette semaine sur l’Hexagone sera de nouveau surveillé de près dans un contexte de forte pression maladies. » Du côté du marché du maïs aux États-Unis, « les opérateurs continuent d’intégrer la bonne avancée des semis américains et l’absence d’inquiétudes climatiques à ce jour », signale Argus Media.

Dans sa lettre hebdomadaire publiée le vendredi 7 juin, La Coopération Agricole métiers du grain souligne que « le trafic maritime reprend timidement dans le canal de Panama […] mais le transport des céréales n’est pas prioritaire ». En mer Rouge, la situation « n’a guère évolué ». Finalement, « le cap de Bonne espérance est devenu la seule voie maritime sécurisée et fiable », mais « les bateaux disponibles sont rares ».

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