Le blé nouvelle récolte progresse sur Euronext
Sur Euronext, l’échéance de septembre 2024 du blé ouvrait la séance du 25 avril 2024 dans le vert, après avoir clôturé la séance du mercredi 24 avril en hausse.
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« Alors que les températures demeurent excessivement fraîches sur l’Europe de l’Ouest, le mercure continue de grimper sur le sud de la Russie pour atteindre les 30°C », indique Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne. Par ailleurs, l’état des blés d’hiver se dégrade au Kansas.
En blé, « les inquiétudes sont palpables sur les échéances de la nouvelle campagne du contrat du blé d’Euronext avec, entre autres, des fonds qui continuent de racheter leurs positions shorts. » Le cabinet souligne que l’échéance de septembre « retrouve son niveau du 1er octobre dernier », et que l’écart se creuse avec l’ancienne récolte.
En maïs, « ancienne et nouvelle campagnes progressent ».
Le mercredi 24 avril 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 208,50 € (–1 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 228,50 € (+5,50 €) sur l’échéance de septembre. La tonne de maïs s’affichait, quant à elle, à 210,50 € (+6,25 €) sur l’échéance de juin et à 214 € (+6,75 €) sur l’échéance d’août.
Ce jeudi 25 avril, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 210,50 € (+ 2 €) sur l’échéance de mai et à 230 € (+1,50 €) sur celle de septembre. La tonne de maïs s’affichait, elle, à 208,50 €/t (–2 €) sur l’échéance de juin et à 212,00 €/t (–2 €) sur août.
Stocks mondiaux de maïs en hausse
Aux États-Unis, de fortes pluies sont prévues sur la Corn Belt dans les prochains jours, ce qui commence à « animer les discussions », juge Argus Media-Agritel. Et « en Argentine, c’est toujours l’attaque de cicadelles sur le maïs qui agite les inquiétudes. La Bourse de Rosario a précisé hier que les fortes chaleurs actuelles accentuaient le phénomène. »
Dans sa note de marché hebdomadaire diffusée le 24 avril, l’AGPM souligne que le Conseil international des céréales prévoit une hausse des stocks mondiaux de maïs, à 292 millions de tonnes l’année prochaine. Une « perspective négative pour les prix », juge-t-elle.
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