Blé et maïs hésitent sur Euronext
Après avoir clôturé en hausse le vendredi 9 février 2024, les cours du blé et du maïs sur Euronext ont ouvert la séance de ce lundi 12 février en baisse.
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Le vendredi 9 février 2024 sur Euronext, la tonne de blé à 209,50 euros sur l’échéance de mars (+4,25 euros par rapport à la clôture précédente) et à 206,75 euros sur celle de mai (+2,25 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 178,75 euros (+2 euros) sur l’échéance de mars et à 180,25 euros (+0,75 euro) sur juin.
Selon Argus Media-Agritel, la hausse du blé correspond à un « rebond technique » et s’observe sur le marché européen et américain. Le maïs se redresse également, « corrigeant légèrement les excès de baisse des jours précédents. »
Le lundi 12 février, peu après 11h30, la tonne de blé s’affichait à 207,50 euros sur l’échéance de mars (–2 euros) et à 204,75 euros sur celle de mai (–2 euros). La tonne de maïs s’échangeait 177,25 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de mars et 179,25 euros (–1 euro) sur celle de juin.
« Sur la scène internationale, la domination des blés de la zone de la mer Noire reste de mise avec des prix devenus très agressifs la semaine passée, indique le cabinet. La pression concurrentielle des blés et maïs ukrainiens se ressent également sur les marchés des importations en Europe. »
Peu de perspectives de hausse en maïs
Il poursuit : « D’une manière générale les matières premières et a fortiori les matières premières agricoles restent sous la pression vendeuse des investisseurs alors qu’au contraire, c’est l’euphorie sur les marchés boursiers qui volent de record en record. »
Dans sa note hebdomadaire, La Coopération Agricole métiers du grain juge que « la demande internationale pour les céréales est très faible. Quelques acheteurs sont présents comme l’Iran (appel d’offres (AO) de 120 000 t pour de l’orge fourragère), la Jordanie (AO de 60 000 t pour du blé de force), la Tunisie (AO de 100 000 t pour du blé dur) ou encore le Bangladesh (AO de 50 000 t pour du blé meunier), mais cela ne permet pas de renouer avec une dynamique d’exportation dans les ports européens et notamment français. »
Du côté du maïs, le marché mondial « est tourné vers la météo en Amérique du Sud qui est plutôt favorable aux semis de maïs brésilien de la deuxième récolte qui sont précoces. La pluie est également de retour en Argentine, au plus grand bénéfice des cultures en place. Ces bonnes conditions de culture chez les principaux producteurs n’engendrent pas de perspective de hausse. »
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