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Les céréales accusent un léger recul ce matin sur Euronext

Si le recul de l’euro face au dollar a apporté un peu de soutien aux céréales hier, jeudi 30 novembre 2023, le blé comme le maïs repartaient en légère baisse ce matin à l’ouverture d’Euronext.

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Selon Agritel, l’inflation pour l’Union européenne s’est révélée le jeudi 30 novembre plus basse qu’attendue (à 2,4 % contre 2,9 % le mois précédent). « L’inflation se rapproche ainsi de l’objectif des 2 % de la Banque centrale européenne (BCE), confirmant les intentions de baisse de taux de la part de la BCE au premier semestre de 2024, indique Agritel. Cela pèse sur l’euro face au dollar qui clôture hier à 1,088. »

Le recul de l’euro a apporté « un peu de soutien aux prix des grains européens », ajoute le cabinet d’analyse, qui précise que les céréales ont poursuivi « leur timide rebond technique après la lourde chute du début de semaine. »

Le jeudi 30 novembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 221 euros (+1,25 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 226,25 euros (+0,50 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs a clôturé à 199,25 euros (+0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 206 euros (+1 euro) sur l’échéance de juin.

« Le blé français, malmené à l’exportation sur le mois de novembre se jauge à la recherche d’un nouveau souffle en termes de compétitivité, poursuit Agritel. Les considérations logistiques chez les grands exportateurs avec des coûts de fret en progression rebattent peu à peu les cartes. »

Ce vendredi 1er décembre 2023, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 220,75 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de décembre et à 225,75 euros (–0,50 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 198,25 euros (–1 euro) sur l’échéance de mars et à 205 euros (–1 euro) sur celle de juin.

Optimisme en Argentine

Sur la scène internationale, alors que la moisson du blé progresse en Argentine, la Bourse de Buenos Aires se montre « optimiste », selon Agritel. « Le niveau de production pourrait, selon elle, être meilleur que les 14,7 millions de tonnes précédemment attendues, en raison de dégâts liés au gel plus faibles que prévu », rapporte le cabinet.

Par ailleurs, Sitagri informe que l’est de l’Australie a été frappé par la pluie, « ce qui affecte la qualité de la partie de la récolte du blé qui n’a pas encore été récoltée. Selon certaines estimations, de 500 000 tonnes à 1 million de tonnes sont susceptibles d’être classés comme qualité d’aliment. »

Bonnes ventes aux États-Unis

Outre-Atlantique, les chiffres hebdomadaires à l'exportation aux États-Unis publiés hier par l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture, « ont repris des couleurs après des semaines passées assez ternes sur le front de l’exportation américain, indique Agritel. Les ventes ressortent ainsi en forte hausse et largement au-dessus des attentes sur l’ensemble des produits avec 623 000 t de blé, 1,929 million de tonnes de maïs. Derrière cette performance se trouve en outre la Chine qui se montre davantage présente. De quoi stimuler le short-covering des fonds et alimenter un net rebond technique hier soir à Chicago sur le blé et sur le maïs. »

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