Peu d’évolution des cours des céréales sur Euronext

Les cours des céréales ont peu évolué mercredi 22 novembre 2023 sur Euronext. La tonne de blé a clôturé à 224,00 euros (-1,50 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 229,75 euros (-0,75 euro) sur celle de mars. Le maïs a terminé la séance à 206,00 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 212,00 euros (stable) sur celle de juin.

« Les opérateurs suivent avec intérêt le mouvement de repli enregistré de la parité euro/dollar des derniers jours marquant ainsi une pause suite au rebond des dernières semaines, indique Agritel dans sa note quotidienne le 22 novembre. Les exportateurs sont naturellement vigilants quant à l’impact de ce facteur sur l’activité à l’export, dans un contexte de recherche de compétitivité face aux origines mer Noire et particulièrement russes. »

Selon le cabinet, certains pays importateurs se positionnent, profitant du niveau de prix actuel, « à l’image de la Tunisie qui aurait ainsi conclu hier un achat de 100 000 tonnes de blé tendre et 75 000 tonnes d’orge fourragère. »

Ce jeudi 23 novembre, vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 223,75 euros (-0,25 euro) sur l’échéance de décembre et à 229,25 euros (–0,50 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 205,50 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 212,00 euros (stable) sur celle de juin.

Le maïs manque de soutien à Chicago

La Bourse de Chicago est fermée ce jeudi 23 novembre, en raison de la fête de Thanksgiving. Hier, le maïs a baissé sur la bourse américaine, « sans bénéficier d’un réel soutien malgré les nouvelles ventes à l’export enregistrées hier, pour 128 000 tonnes à destination inconnue », indique Agritel.

Par ailleurs, « les ventes également annoncées par l’USDA [le ministère américain de l’agriculture, ndlr] en blé SRW vers la Chine ont peu impacté les prix », ajoute le cabinet. Pour Sitagri, le blé est cependant soutenu par les inquiétudes concernant le transport maritime en mer Noire. « L’attaque russe sur les infrastructures portuaires de la ville d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, mardi, a ravivé les inquiétudes concernant le canal de navigation de Kiev à travers la mer Noire en temps de guerre », rapporte Sitagri.