Login

Léger recul du blé et du maïs sur Euronext

Les cours européens sont toujours pris en étau entre leur manque de compétitivité et les aléas climatiques qui laissent craindre de moindres récoltes.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« À court terme, le manque de compétitivité des offres européennes sur la scène internationale est toujours un frein à tout changement de dynamique. Il faut dire qu’en franchissant les 1,09, la parité euro/dollar vient creuser l’écart vis-à-vis de la concurrence russe », indique Agritel dans sa note quotidienne. À cela s’ajoute l’approche de la clôture de l’échéance de décembre en blé, qui chahute les marchés et les pousse à s’afficher dans le rouge. L’échéance de mars vient de surcroît se rapprocher des plus bas de mai dernier tout en testant la zone support des 230 €/t. »

Ainsi, le lundi 20 novembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 224,25 euros (–2,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 229,75 euros (–2,50 euros) sur celle de mars. Le maïs a terminé la séance à 204,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de mars et à 211 euros (–1 euro) sur celle de juin.

Ce mardi 21 novembre, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 224,25 euros (stable) sur l’échéance de décembre et à 229,50 euros (–0,25 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 204,50 euros (stable) sur l’échéance de mars et à 210,75 euros (–0,25 euro) sur celle de juin.

Élections argentines

Malgré cette pression baissière, les opérateurs restent préoccupés par les aléas climatiques avec les semis qui patinent en France et plus largement en Europe, comme le rappelle Agritel. L’élection de l’ultralibéral Javier Milei, elle aussi, est scrutée de près : son programme visant à « réduire les domaines d’intervention de l’État » pourrait conduire à la fin de la taxation de certaines céréales à l’exportation. « Ce qui pousse les agriculteurs à patienter avant d’engager de nouveaux volumes à la vente », explique le cabinet.

À la Bourse de Chicago, le maïs a progressé de plus de 0,5 % et le blé, à l’inverse, a perdu 1,3 %. L’USDA (ministère de l’Agriculture américain) a rapporté, dans son rapport hebdomadaire, un état des blés d’hiver « bon à excellent » dans 48 % des cas, « ce qui est légèrement supérieur aux attentes des analystes agricoles », complète Sitagri dans sa note quotidienne.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement