Le rebond de l’euro impacte les cours du blé et du maïs

« La principale animation de ce milieu de semaine provient du marché des devises », introduit Agritel dans sa note quotidienne. Les chiffres de l’inflation américaine, « légèrement plus bas qu’attendu », ont conduit à une hausse de l’euro face au dollar. La monnaie unique a ainsi atteint « un plus haut depuis la fin d'août », ce qui pénalise directement la compétitivité des céréales européennes alors que la concurrence des origines mer Noire reste forte, explique le cabinet.

Le mardi 14 novembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a donc clôturé à 231,75 euros (–2 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 236,75 euros (–1,25 euro) sur celle de mars. Le maïs a terminé la séance à 208,25 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 213,75 euros (stable) sur celle de juin.

Ce mercredi 15 novembre, à l’ouverture du marché à terme européen, la tonne de blé s’échangeait à 231,75 euros (stable) sur l’échéance de décembre et à 236,25 euros (–0,50 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’échangeait, quant à elle, à 208,75 euros (+ 0,50 euro) sur l’échéance de mars et à 213,75 euros (stable) sur celle de juin.

Blé et maïs américains contrastés

À l’inverse aux États-Unis, la chute du dollar améliore la compétitivité des blés et maïs. Toutefois, seuls les cours du maïs ont progressé légèrement mardi à la Bourse de Chicago. Ils restent notamment soutenus par le temps « toujours trop sec et trop chaud » sur le centre du Brésil, rappelle Agritel.

« Le marché du blé, quant à lui, a largement ignoré la baisse inattendue des évaluations hebdomadaires de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) pour la récolte de blé d’hiver aux États-Unis, l’évaluation de l’état restant à son plus haut niveau depuis quatre ans », rapporte Sitagri dans sa note quotidienne.