Le blé et le maïs se maintiennent sur Euronext
Les cours progressaient légèrement le 1er novembre 2023 malgré la concurrence des origines mer Noire, avant de repartir à la baisse jeudi matin, en conservant toutefois leur support des 230 €/t.
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Le mercredi 1er novembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 231,50 euros (+2 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 237 euros (+2 euros) sur celle de mars. Le maïs a, quant à lui, terminé la séance à 198,50 euros (+1,50 euro) sur l’échéance de novembre et à 204,50 euros (stable) sur celle de mars. Du fait de l’absence d’un grand nombre d’opérateurs en ce jour férié, l’activité s’est montrée « globalement réduite », signale Agritel.
Ce jeudi 2 novembre, aux alentours de 11h00, la tonne de blé s’échangeait à 231 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de décembre et à 236,25 euros (–0,75 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs s’affichait à 199 euros (+0,50 euro) sur l’échéance de novembre et à 204,25 euros (–0,25 euro) sur celle de mars.
Météo en France, Argentine, Australie
En France, les précipitations limitent toujours l’avancée des semis. Selon Agritel, l'hypothèse d’une baisse des surfaces de blé est d’ores et déjà sur la table, même si celle-ci restera conditionnée par les prévisions météorologiques des quinze prochains jours. « Bien que loin d’être optimales, les conditions climatiques n’inverseront pas à elles seules la dynamique des cours à moyen terme », nuance toutefois le cabinet.
Les opérateurs sont également attentifs aux premiers échos de rendements en Australie et en Argentine, attendus dans les prochaines semaines, qui permettront de mesurer l’impact du manque de précipitations des derniers mois.
Pression sur le maïs à Chicago
À la Bourse de Chicago, la semaine est « relativement calme » avant les principales publications attendues la semaine prochaine, note Agritel. La révision de la production de maïs aura notamment toute son importance : la pression reste aujourd’hui de mise sur ce marché, avec une récolte se poursuivant « à bon rythme » et des rendements meilleurs qu’imaginés. Les contrats à terme sont d’ailleurs tombés « à leur plus bas niveau en sept semaines mercredi 1er novembre », ajoute Sitagri. « Une hausse des stocks pourrait ainsi une nouvelle fois voir le jour », reprend Agritel. En parallèle, la concurrence reste rude à l’international, avec un niveau d’exportation élevé du Brésil. Agritel souligne toutefois la prudence des opérateurs vis-à-vis de la météo mondiale et des tensions géopolitiques.
Les prix du blé ont, quant à eux, légèrement augmenté dans un contexte d’échanges limités. L’achat par la Chine de blé australien et français, faisant suite aux dégâts causés par la pluie sur sa récolte, pourrait avoir apporté « un certain soutien aux prix », ajoute Sitagri.
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