Céréales Les cours du blé et du maïs en hausse modérée sur Euronext

« La semaine passée s’est toutefois clôturée sur un ton baissier pour les céréales dans un contexte de forte concurrence du blé russe et du maïs brésilien, mais également dans un contexte de faible demande internationale comme européenne », indique Agritel dans sa note quotidienne diffusée le 9 octobre 2023. Ainsi le vendredi 6 octobre 2023, la tonne de blé a clôturé à 234,75 euros (–0,50 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 240,25 euros (–1,25 euro) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 204,75 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 212 euros (–0,50 euro) sur celle de mars.

Ce lundi 9 octobre vers 11h20 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 237 euros (+2,25 euros) sur l’échéance de décembre et à 242,75 euros (+2,50 euros) sur celle de mars. La tonne de maïs, quant à elle, s’affichait à 206 euros (+1,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 214 euros (+2 euros) sur celle de mars.

En France, la récolte de maïs avance progressivement à la faveur du temps sec actuel. Elle atteignait 27 % le 2 octobre 2023, selon FranceAgriMer. « Les semis de blé avancent également très vite ces derniers jours. Réalisés à hauteur de 2 % seulement au 2 octobre, ils afficheront une nette progression dans le rapport Céré'Obs du vendredi 13 octobre », estime le cabinet.

Hémisphère Sud sous surveillance

Malgré la morosité actuelle, la situation climatique sur l’hémisphère Sud reste, quant à elle, sous surveillance. « Après les Bourses argentines qui partageaient jeudi leurs inquiétudes, c’est le BOM (Bureau météorologique australien) qui a alerté vendredi sur le risque de chute de la production agricole du pays après le mois de septembre le plus sec jamais enregistré », poursuit Agritel.

Repli à Chicago

À la Bourse de Chicago, blé et maïs ont clôturé en baisse « significative » vendredi 6 octobre, signale Sitagri dans sa note quotidienne. Les prises de profits de la fin de la semaine ainsi que les conditions météorologiques qui laissaient espérer une bonne avancée de la récolte de maïs le week-end des 7 et 8 octobre ont pesé sur les cours du maïs. Quant au blé, les contrats à terme ont réagi à l’apaisement des inquiétudes concernant le transport des céréales par la mer Noire, expliquent Agritel et Sitagri.

« Les marchés ne vont [toutefois] pas rester insensibles [au conflit israélo-palestinien]. Il est à craindre que la volatilité des marchés ne demeure pas circonscrite au pétrole et au dollar », signale également Sitagri.