Céréales Blé et maïs encore dans le rouge sur Euronext
Les cours reculaient à la clôture du marché à terme européen le lundi 11 septembre 2023 et à son ouverture mardi 12. L’abondance des origines mer noire continue de concurrencer fortement les origines de l’Europe de l’Ouest.
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« Le mouvement de repli observé à la fin de la semaine dernière en blé s’est accentué le lundi 11 septembre 2023 sur Euronext avec la clôture de l’échéance septembre. [Celle-ci est descendue] sur un niveau à son plus bas négocié depuis novembre 2021 », introduit Agritel dans sa note quotidienne. La baisse a été moins marquée sur les échéances suivantes : la tonne a clôturé à 234,25 euros (–2 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 241 euros (–2,25 euros) sur celle de mars. Ce mardi 12 septembre, vers 11 heures, elle perdait 1,75 euro, à 232,50 euros, sur l’échéance de décembre et 1,50 euro, à 239,50 euros, sur celle de mars.
Le maïs a également marqué un repli, se rapprochant ainsi, en récolte de 2023, de ses récents plus bas alors que les disponibilités ukrainiennes à venir pèsent sur le marché. « Les dernières estimations du programme européen Mars tablent sur une récolte ukrainienne à 32,79 millions de tonnes, soit un niveau supérieur à celui de la récolte de 2020 », rapporte le cabinet. La tonne a ainsi terminé lundi sur Euronext à 211,50 euros (–1 euro) sur l’échéance de novembre et à 221,25 euros (–0,75 euro) sur celle de mars. Vers 11h00 mardi, elle s’échangeait à 211 euros sur les échéances de novembre et de mars, perdant respectivement 0,50 et 0,25 euro.
Activité physique au ralenti
Les origines de la mer Noire continuent de concurrencer sérieusement celles de l’Europe de l’Ouest. L’activité physique est ainsi toujours réduite, « avec des transactions peu nombreuses et un programme de chargement vers l’exportation qui demeure peu dynamique en cette fin d’été », constate le cabinet.
La récolte de maïs commence aux États-Unis
Les cours du blé à Chicago ont eux aussi reculé lundi, marquant un nouveau plus bas niveau pour l’échéance de décembre 2023, indique Agritel. En cause, l’abondance de l’offre mondiale et les prix américains, « toujours plus élevés que ceux des autres origines disponibles sur la scène internationale », complète Sitagri.
En revanche en maïs, les cours ont marqué une légèrement progression. Les opérateurs attendent désormais avec intérêt la mise à jour des estimations de l’USDA (ministère de l’Agriculture américain) sur les rendements. « Les premières coupes ont débuté dans un contexte de légère dégradation de l’état des cultures cette semaine avec 52 % des surfaces dans un état jugé « bon à excellent » », indique Agritel. « Le sentiment général sur le marché est que l’USDA a peut-être sous-estimé le nombre d’acres emblavés », ajoute Sitagri. Ce qui pourrait compenser une baisse de rendement.
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