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Céréales Les céréales cèdent du terrain

Blé comme maïs ont reculé hier sur Euronext. La détente géopolitique entre la Chine et l’Australie a entraîné un repli de l’orge fourragère.

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Jeudi 30 mars 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 261,75 euros (–4,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 262 euros sur celle de septembre (–3,50 euros). Celle de maïs terminait la séance à 259 euros (–2,75 euros) sur l’échéance de juin et à 258,25 euros (–3,50 euros) sur celle d’août.

En attente du rapport USDA

Selon Agritel, le blé s’est replié « avant le tant attendu rapport de l'USDA de ce soir [le 31 mars 2023] sur l’état des stocks trimestriels aux USA et sur les intentions de semis en maïs et en soja. »

Le cabinet d’analyse relève un « net repli » des orges fourragères, « dans un contexte de détente géopolitique entre l’Australie et la Chine, conduisant à voir à nouveau l’Australie comme acteur agressif sur cette destination ».

Ce vendredi 31 mars 2023 peu après 11 h sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur l’échéance de mai, à 261,50 euros, et 0,75 euro sur celle de septembre, à 261,25 euros. Celle de maïs perdait 0,25 euro sur l’échéance de juin, à 258,75 euros, et gagnait 0,75 euro sur celle d’août, à 259 euros.

À l’internationale, les États-Unis ont vendu 178 000 t de maïs à la Chine. Par ailleurs, « Viterra emboîte le pas à Cargill pour annoncer son retrait de Russie, rapporte Agritel. Cependant, la confusion demeure avec son annonce de vouloir créer en parallèle un exportateur indépendant. »

Repli des cours à Chicago

À Chicago, le maïs a cédé hier 1 cent, malgré la nouvelle vente à la Chine, décrit Sitagri, et en attente du rapport de l'USDA sur les intentions de semis, selon Agritel.

En blé, « le contrat sur mai a reculé de 13 cents, victime de quelques prises de profit après avoir grimpé la veille sur ses plus hauts niveaux depuis un mois », poursuit Sitagri. Pour Agritel, le blé cédait du terrain « dans un contexte de compétitivité des origines russes malgré les rumeurs de mise en place d’un prix minimum garanti par les autorités russes ».

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