Céréales Blé et maïs dans le rouge sur Euronext

"Après le mouvement de repli enregistré la veille, les cours du blé ont marqué un rebond, aidés notamment par le repli de la parité euro/dollar qui repasse sous 1,06 " rapporte Agritel.

Le jeudi 23 février 2023, la tonne de blé a clôturé en hausse à 284,25 euros (+3,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 283,75 euros sur celle de mai (+4 euros). La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 295,25 euros (+3,50 euros) sur l’échéance de mars et à 284,25 euros (+0,50 euro) sur celle de juin.

Néanmoins ce vendredi 24 février 2023, peu après 11h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 2,25 euros sur l’échéance de mars, à 282 euros, et 2 euros sur celle de mai, à 281,75 euros. La tonne de maïs perdait 3,75 euros sur l’échéance de mars, à 291,50 euros, et 2,25 euros sur l’échéance de juin, à 282 euros.

Retour à des prix similaires à l’an passé

Un an après le début du conflit en Ukraine, les inquiétudes se tournent vers les semis de printemps, « avec des surfaces importantes disponibles compte tenu des moindres assolements d’hiver réalisés, indique Agritel. Sur le plan des prix, les cours retrouvent des niveaux finalement assez proches de l’an dernier avec sur Euronext, l’échéance de mai 2023 qui se négocie à 283,75 €/t, soit un niveau proche finalement de celui de l’an dernier à la même date. »

Selon le cabinet de conseil, « le dernier appel d’offres de l’Égypte, où des blés russes ont été achetés, a montré un différentiel de prix toujours important entre origine européenne, même depuis les ports de la mer Noire, et les prix russes. Ce différentiel demeure essentiel à suivre sur cette dernière partie de campagne. »

Le maïs recul à Chicago

À Chicago, le maïs a poursuivi sa baisse, cédant 14 cents, après la publication des prévisions de l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) qui estiment les surfaces de maïs à 91 millions d’acres (+2,7 % sur un an). La production de maïs est attendue en hausse par rapport à 2022, avec un rendement de 181,50 boisseaux par acre. « Cette situation, si elle venait à se confirmer, conduirait à augmenter par conséquent les stocks de report américains. Les conditions de semis au printemps seront donc essentielles à suivre et devront se dérouler sans encombre pour permettre de confirmer ce potentiel de production », ajoute Agritel. Selon le cabinet de conseil, « les cours de la récolte de 2022 reviennent ainsi se négocier à leurs plus bas niveauxdepuis un mois et pèsent aussi sur la récolte prochaine. »

Le blé s’est, quant à lui, « stabilisé après la baisse récente, clôturant en hausse de 2 cents », note Sitagri. L’USDA estime l’assolement en blé en hausse de 8,3 % sur un an, à 49,5 millions d’acres. « Pour rappel, la campagne de 2022-2023 avait connu un repli des surfaces de l’ordre de –2 % face aux difficultés rencontrées notamment au moment des semis », commente Agritel.