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Céréales « La nervosité est toujours présente » sur le marché des céréales

Blé comme maïs ont clôturé en légère hausse hier sur Euronext, « face à une plus grande incertitude sur la situation en mer Noire », a souligné Agritel.

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Selon Agritel, « le blé cristallise les attentions » dans le contexte géopolitique actuel, « comme au printemps 2022 ». Néanmoins en Europe, l’enjeu est « essentiellement sur le maïs, tant les importations en provenance de l’Ukraine sont indispensables à l’équilibre du bilan communautaire ». Cela expliquerait, selon le cabinet de conseil, « l’écart minime » entre blé et maïs sur Euronext.

Mardi 14 février, la tonne de blé a ainsi clôturé à 299,50 euros (+ 0,75 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 296,75 euros (+ 0,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 296,75 euros (+1 euro) sur l’échéance de mars et à 295,25 euros (+1 euro) sur celle de juin.

Ce mercredi 15 février, peu avant 11h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,50 euro sur l’échéance de mars, à 299 euros, et restait stable sur celle de mai, à 296,75 euros. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 1 euro sur l’échéance de mars, à 297 euros et 0,75 euro sur celle de juin, à 294,50 euros.

« La zone des 300 €/t fait office de très grosse résistance technique sur ces deux produits, ajoute Agritel. Les opérateurs sont d’autant plus dans l’attente de nouveaux éléments que sur la scène internationale les prix des origines mer Noire demeurent très agressifs. »

Consolidation à Chicago

À Chicago, les marchés « ont consolidé après la hausse des deux séances précédentes », indique Sitagri. Le maïs a cédé 3 cents et le blé, 6 cents.

En Inde, « le gouvernement attend une récolte de blé record, en hausse de 4,1 % par rapport à l’année dernière », tandis qu’au Brésil, l’Association nationale des exportateurs de céréales (Anec) « a révisé son estimation des exportations de maïs à la baisse de 8 %, informe Sitagri. Au Mexique, le gouvernement est revenu sur sa décision d’interdire l’utilisation de maïs OGM et son importation à partir de janvier 2024. »

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