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Céréales Rebond des céréales sur Euronext

Blé comme maïs étaient orientés à la hausse hier le 7 février 2023, comme ce matin, sur Euronext "à la faveur notamment du repli de l'euro face au dollar", appuie Agritel.

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"Il n’en demeure pas moins que les origines mer Noire demeurent très compétitives, même si la géopolitique pourrait revenir sur le devant de la scène", ajoute Agritel.

Mardi 7 février 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 293,75 euros (+5,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l'échéance de mars et à 290,50 euros (+4,50 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé à 285,50 euros (+5,25 euros) sur l’échéance de mars et à 284,50 euros (+2 euros) sur celle de juin.

Ce mercredi 8 février 2023 sur Euronext, peu avant 11h00, le blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de mars, à 295 euros, et 1,25 euro sur celle de mai, à 291,75 euros. Le maïs reculait de 1,25 euro sur l'échéance de mars, à 286,75 euros, et 1 euro sur celle de juin, à 285,50 euros.

Hausse des exportations européennes de blé

Au 5 février, l'Union européenne a exporté 19,05 millions de tonnes de blé tendre, contre 17,85 millions l'an passé à date, informe Agritel. "Les deux principales destinations demeurent le Maroc et l’Algérie, représentant à eux deux plus de 28 % des destinations", indique le cabinet.

Les exportations d’orges sont cependant en repli à 3,16 millions de tonnes contre 5,28 l’an passé. Les importations de maïs sont en nette hausse à 16.69 millions de tonnes contre 9,87 millions l’an passé.

Peu d'évolution à Chicago en attente du rapport USDA

Les cours ont peu évolué hier à Chicago, "les opérateurs se montrant prudents avant le rapport de l'USDA de ce soir", explique Agritel. Selon le cabinet d'analyse, les cours des maïs trouvent du soutien dans le retard des semis au Brésil, "retard lié aux précipitations pénalisant les chantiers de récolte de soja, donc des semis de maïs qui suivent".

D’un point de vue météorologique, le déficit hydrique sur une grande zone de production de blé perdure aux États-Unis, déficit qui devra se résorber en mars, sans quoi le potentiel de rendement pourrait être revu à la baisse, ajoute Agritel.

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