Login

Le climat commercial reste porteur en broutards

Le marché des bovins maigres reste soutenu par une demande intérieure et à l'exportation persistante. Les prix poursuivent leur envolée, notamment pour les broutards lourds et les taurillons bien conformés.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Avec des conditions climatiques plus favorables dans le centre du pays, les éleveurs gardent leurs animaux dans les prairies, où ils continuent de prendre de la valeur. La demande, toujours soutenue, reste largement supérieure à l’offre, tant sur les marchés à l’exportation que pour la consommation intérieure.

Les tarifs poursuivent leur progression, atteignant des niveaux élevés, notamment pour les broutards lourds et les taurillons charolais sur les marchés de Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais. Les taurillons U de 400 à 500 kg se négocient autour de 5,70 €/kg vif, tandis que les prix des broutards de 350 à 400 kg atteignent environ 5,75 €/kg.

La tendance est également ferme pour les limousins, sur les marchés d’Ussel, de Mauriac et des Hérolles, où les animaux U de 350 à 450 kg se vendent entre 5,80 et 6,10 €/kg, voire davantage pour les lots d’exception.

Sur les marchés de l’Ouest, le commerce reste également très actif, notamment pour des mises en place régionale. Les apports de la semaine sont faibles sur les marchés de Cholet et Châteaubriant. Les bons charolais ou limousins restent recherchés et bien valorisés. À Cholet et Châteaubriant, les charolais U de 280 à 330 kg se vendent entre 1 750 et 2 050 €, soit de 6,00 à 6,20 €/kg vif.

Du côté des femelles, le commerce est régulier, en particulier pour les bonnes laitonnes limousines ou charolaises herbées exportées vers l’Italie. À Moulins-Engilbert et Ussel, les charolaises et limousines de 350 à 400 kg se négocient entre 4,80 et 5,10 €/kg vif.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement