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Sensible tension sur les broutards lourds

La demande est un peu plus réservée du côté de l’Espagne et de l’Italie, le temps que les ateliers libèrent de la place pour les abattages de jeunes bovins pour Pâques. Cela crée une légère tension sur les broutards lourds avec des disponibilités ponctuellement suffisantes pour la demande. De nombreux opérateurs attendaient cet affaissement de marché au regard des tarifs pratiqués sur le mois de mars.

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Les transactions restent très fluides. Les tarifs se maintiennent à des niveaux soutenus, que ce soit dans les charolais, les limousins ou les blonds d’Aquitaine de moins de 350 kg, alors qu’ils s’érodent pour les animaux plus lourds.

À Moulins-Engilbert, les charolais U de 350-450 kg se sont valorisés entre 5,10 et 5,50 €/kg vif. Les prix des limousins de même poids oscillent entre 5,00 à 5,35 €/kg vif à Ussel.

Le commerce reste également actif dans les sujets plus légers (laitons d’automne), pour la mise en place sur le territoire. Les charolais U de 280-330 kg se négocient entre 1 750 et 1 850 €/tête à Cholet ou Châteaubriant. Les prix des blonds d’Aquitaine vont de 1 800 à 2 000 €/tête. Les croisés U de 300-350 kg se situent autour de 5,15 €/kg vif à Mauriac.

En femelles, la demande italienne ne faiblit pas, ce qui permet de tenir des tarifs toujours très attractifs dans les bonnes charolaises ou limousines vaccinées de 300-350 kg. Elles sont valorisées entre 4,60 et 4,80 €/kg vif.

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