Les prix des broutards tendent à se stabiliser
La réduction structurelle et continue du nombre de génisses et de vaches allaitantes prive le marché de volumes nécessaires pour courir les besoins des nombreux débouchés.
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L’animation commerciale reste soutenue pour l’ensemble des bons broutards vaccinés pour l’exportation, mais une tendance à la stabilisation des prix semble se dessiner, notamment vers le marché italien. De son côté, le marché espagnol ne faiblit pas. Des ateliers se sont vidés ces dernières semaines avec un gros flux à l’exportation pour le ramadan.
Sur les nombreux cadrans du centre de la France, le flux commercial est actif avec des tarifs qui restent très attractifs même s’ils se stabilisent après les fortes hausses de ces dernières semaines. Les charolais U de 400-450 kg sont négociés entre 4,70 et 5,00 € à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant, Saint-Christophe-en-Brionnais ou Bourg-en-Bresse, et montent entre 5,00 et 5,30 € pour les 350-400 kg. Pour les limousins, les transactions restent également très actives faute de disponibilité pour servir les marchés italien ou espagnol. Les U de 300-400 kg sont vendus entre 4,90 et 5,60 € à Ussel, à Mauriac ou aux Hérolles. Pour les blonds d’Aquitaine, la tendance est également positive avec des U de 300-350 kg valorisés de 5,30 à 5,35 € à Cholet ou Châteaubriant et à 5,56 € en moyenne à Rabastens-de-Bigorre. Les prix des salers ou les aubracs suivent cette même tendance à Mauriac avec des U de 350-450 kg vendus autour de 4,90 €.
Pour les femelles, le déficit de marchandise est important. La demande reste très forte, pour compenser le manque de mâles sur le marché. Les tarifs s’envolent pour les charolaises, les limousines ou les croisées de 300-350 kg préparées pour le marché italien. Les tarifs se situent entre 4,60 et 4,80 € pour les croisées de Mauriac, les charolaises ou les limousines de Moulins-Engilbert ou d’Ussel.
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