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Le commerce des broutards se complique

L’activité commerciale est très différente en fonction des régions, des débouchés à l’export et surtout du statut sanitaire des animaux.

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Dans le grand bassin allaitant du centre de la France, la vaccination est en marche et les premiers sujets vaccinés FCO-3 et MHE se retrouvent sur le marché. Ces animaux sont activement recherchés, car ils peuvent desservir l’ensemble des clients à l’export. L’Espagne recherche ces animaux vaccinés. Les envois vers l’Italie sont plus souples, car les PCR sont acceptées. Les besoins restent importants, ce qui dynamise toujours la vente sur les marchés de Moulins-Engilbert, Saint-Christophe-en-Brionnais ou Bourg-en-Bresse.

Les bons mâles Charolais préparés pour l’export se vendent de 4,00 € à 4,20/kg vif en fonction du poids. Dans les limousins, les marchés qui étaient passés en zone réglementée et qui travaillent pour le marché italien ou français se sont maintenus, alors que les transactions se sont montrées nettement moins dynamiques à Ussel ou Mauriac qui viennent de passer en zone réglementée. Les apports sur ces marchés ont été fortement perturbés. Les bons limousins restent néanmoins très bien valorisés entre 4,20 et 4,50 €/kg vif pour les sujets de 350 à 400 kg.

Dans le grand Ouest, le commerce est plus calme depuis deux semaines, avec des engraisseurs accaparés par des ensilages de maïs très compliqués. La demande est un peu moins soutenue chez les petits engraisseurs alors que les plus gros gardent un besoin de rotation. La première baisse de la semaine dernière se confirme à Châteaubriant. Les broutards Charolais qui ont perdu entre 25 et 50 € par tête face à des acheteurs qui se sont mis sur la réserve pour voir si cette tendance se confirme.

Dans la région Sud-Ouest qui reste indemne de FCO-3, le commerce reste très actif, mais pour des volumes restreints d’animaux, car la MHE a déjà fait de gros dégâts dans les élevages. Dans les blonds d’Aquitaine, les tarifs restent soutenus malgré la volonté des acheteurs de peser sur les prix. Les sujets U de 300/350 kg, préparés pour l’export, se vendent autour de 4,60/5,30 €/kg vif à Rabastens-de-Bigorre.

Dans les femelles, les disponibilités sont insuffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins. Le commerce est actif avec des tarifs qui se rapprochent ou dépassent les mâles. Les charolaises ou limousines de 300/350 kg destinées à la repousse ou pour l’export sur l’Italie se valorisent entre 3,90 et 4,20 €/kg vif

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