Le commerce reste très actif
La progression de la FCO et de la MHE limite le nombre d’animaux éligible au marché italien, et l’extension du zonage FCO-3 prive le marché espagnol de la majorité des bassins d’approvisionnement.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La réduction de l’offre maintient le marché à l'exportation sous tension, avec des engraisseurs qui peinent à couvrir leurs besoins. Cela engendre un commerce toujours très actif sur les marchés ou les cadrans. La demande intérieure est également soutenue et se cale sur les tarifs de l’exportation.
Le placement est plus compliqué pour les animaux testés positifs aux sérotypes 3 et 8 de la FCO ou à la MHE. Le tri de ces animaux et le replacement sur le marché intérieur génèrent des coûts logistiques importants qui sont répercutés sur les prix.
A Moulins-Engilbert et Châteaumeillant, les bons charolais de 380-450 kg sont valorisés entre 3,95 et 4,05 €. Pour les limousins, le commerce est très actif. Les limousins de 350 à 450 kg vaccinés sont valorisés entre 4,00 et 4,50 € à Ussel, à Mauriac ou aux Hérolles. Pour les blonds d’Aquitaine, les prix sont fermes, avec des animaux de 300-350 kg vendus autour de 4,65 € à Cholet, et 4,80 € à Rabastens de Bigorre. Les prix des bons mâles de 250-300 kg dépassent souvent les 5 €.
Dans le nord du pays, la situation est plus inquiétante face à la FCO-3 et au manque de place dans les élevages régionaux.
En femelles, les disponibilités restent insuffisantes pour satisfaire la demande italienne ou française. Les tarifs sont soutenus et compris entre 3,80 et 3,90 € pour les bonnes charolaises ou les limousines U de 300-350 kg à l'exportation. Les autres catégories non testées suivent le même chemin même si les prix sont un peu moins soutenus.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :