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Les transactions sont fluides dans les broutards

Les broutards sont de retour sur les marchés mais sans excès car l’herbe est encore là pour conserver les animaux au pré. La qualité est souvent au rendez-vous.

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L’activité export reprend activement avec le retour sur les marchés de l’ensemble des opérateurs. La demande italienne est soutenue avec des ateliers qui se sont vidés pour le 15 août 2024. La situation est identique en France avec des entreprises de négoce qui doivent compenser près de trois semaines de baisse d’activité de mise en place.

Les récoltes de maïs qui devraient être très convenables malgré des semis tardifs et la baisse du prix des céréales devraient participer à une compression des coûts de production. La revalorisation des prix de la viande de jeune bovin est également une bonne nouvelle.

Les transactions sont assez fluides sur l’ensemble des marchés comme dans le commerce direct. Les tarifs retrouvent des niveaux de prix corrects. Les broutards ou les taurillons charolais U de 350 à 400 kg sont négociés autour de 4,00 €/kg vif à Moulins-Engilbert et Saint-Christophe-en-Brionnais.

La tendance est également à la hausse pour les limousins sur le cadran d’Ussel. Les broutards U de 350 à 400 kg y sont cotés 4,00 €/kg vif en moyenne.

Sur les marchés de l’Ouest, l’offre ne couvre pas la demande régionale. Les échanges sont fluides et les tarifs s’affichent entre 1 000 et 1 250 €/tête pour les charolais de 250 à 300 kg.

La situation est en revanche plus compliquée dans la région Nord et Est après le zonage FCO qui conditionne les sorties de la zone à une PCR négative et qui bloque les expéditions vers l’Italie dans l’attente des vaccinations.

Dans les femelles, la modestie de l’offre reste favorable aux échanges. Les bonnes charolaises ou limousines de 300 à 350 kg vaccinées se vendent entre 3,60 et 3,70 €/kg vif.

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