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Transactions fluides pour les broutards

L’offre sur les marchés et les cadrans est mesurée pour cette semaine de reprise. La demande est plus active du côté de l’Italie et de l’Espagne pour compenser l’absence de commerce pendant les fêtes. Toujours pas de mouvement prévu vers l’Algérie en raison de la MHE.

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Les transactions sont fluides sur l’ensemble des marchés du Centre, avec une bonne tenue des prix dans l’ensemble des bons mâles charolais et limousins vaccinés. Dans un contexte de cours bien orientés pour les jeunes bovins, les engraisseurs français ont également davantage de besoins en ce début de janvier après les grosses sorties de fin d’année.

Dans le Grand Ouest, le niveau de l’offre reste faible, et la majorité des animaux est de conformation R, non vaccinée. Le zonage MHE est un frein aux échanges entre les régions. Le marché de Châteaubriant se trouve à la croisée de ces deux zones. Les PCR sont des frais supplémentaires à la charge des éleveurs, ou des négociants qui les répercutent sur le prix final.

À Moulins-Engilbert, Mauriac et Ussel, les bons mâles charolais, limousins et croisés, vaccinés contre la FCO, de 350 à 450 kg, se vendent entre 3,45 et 3,65 €/kg vif. Les prix des blonds d’Aquitaine de 300-350 kg se maintiennent de 3,80 à 4,00 €/kg à Cholet, Châteaubriant et Agen. Les tarifs sont en revanche peu soutenus à Châteaubriant avec de nombreux mâles de conformation R commercialisés entre 700 et 850 € par tête, voire moins dans les sujets légers.

Le commerce des femelles reste fluide. Les tarifs sont bien orientés et se maintiennent autour de 3,50 €/kg vif pour les charolaises et limousines U de 300-350 kg préparées pour l’exportation. La vente est également fluide dans les autres catégories pour le marché intérieur.

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