Le marché du broutard se tend
La progression de l’offre ces dernières semaines a permis un accroissement des exportations vers l’Italie et l’Allemagne. Face à une meilleure couverture des besoins, le marché se tend. La demande de la part des engraisseurs italiens se calme. Les engraisseurs attendent de vider leurs ateliers pour les fêtes de fin d’année. Il en est de même en Allemagne.
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La tendance est au repli du prix sur les bons mâles charolais ou limousins lourds, même s’ils sont vaccinés. À Moulins-Engilbert et Châteaumeillant, les tarifs charolais de 400-450 kg se tassent entre 3,20 et 3,35 €/kg vif.
L’offre saisonnière de limousins de 300-350 kg est importante et suffisante pour la demande des éleveurs italiens en Vénétie. Le Piémont préfère de son côté des mâles de plus lourds. Les tarifs se replient entre 3,60 et 3,70 €/kg vif pour les limousins de 350-400 kg à Ussel ou aux Hérolles.
En France, les abatteurs incitent toujours les engraisseurs à mettre en place, avec des contrats à la clé. Les repousseurs sont à la manœuvre pour profiter de tarifs plus attractifs à cette saison. Les charolais U de 300-350 kg sont valorisés entre 3,30 et 3,50 €/kg selon les marchés.
Les marchés de l’Ouest sont pénalisés par l’avancement du zonage MHE, qui prive ces animaux du débouché italien et provoque un engorgement d’une demande régionale en pause. Les transactions sont compliquées à Châteaubriant et à Cholet, où les prix pratiqués ont été sérieusement revus à la baisse. Les tarifs restent malmenés notamment dans les mâles et les femelles légères ou de moindre conformation. De nombreux broutards R se sont négociés entre 550 et 700 € par tête. Les prix des femelles oscillent entre 350 et 600 €.
Dans les femelles, l’offre d’animaux préparés pour l’exportation reste juste suffisant pour la demande italienne. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert, de Châteaumeillant ou d’Ussel, les prix des charolaises et les limousines U de 300-350 kg préparées pour l’exportation se redressent entre 3,50 et 3,60 €/kg vif. La dépréciation est plus marquée dans la marchandise plus commune non vaccinée.
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