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Commerce très hétérogène des broutards en fonction du zonage MHE

L’évolution permanente de la zone régulée de la maladie hémorragique épizootique (MHE) complique sérieusement la mise sur le marché et engendre des écarts de valorisation.

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Les volumes sont un peu moins abondants après les grosses sorties de ces dernières semaines. Les engraisseurs italiens ont moins de besoins à cette période. Les prix des bons broutards charolais se sont légèrement redressés après la forte baisse de la semaine dernière à Moulins-Engilbert, avec des animaux U de 350-400 kg vendus à 3,50 €/kg.

Dans la zone régulée, les éleveurs et exportateurs ont préparé les animaux à l’exportation pour l’Italie. C’est notamment le cas dans la région du Limousin où le commerce a retrouvé des couleurs. Mais c’est également dans ces zones régulées que l’on observe de très gros écarts de valorisation en fonction du statut sanitaire des animaux. Des différences de 0,20 à 0,30 €/kg peuvent être observées entre deux broutards de même qualité mais de statut différent. La vaccination et les PCR MHE sont un gage pour une meilleure valorisation à l’exportation. Les limousins de 350-400 kg en règle pour l’exportation sont vendus autour de 3,75 € à Ussel ou aux Hérolles.

Sur le Grand Ouest, la situation est plus compliquée avec la remontée de la zone MHE, de nombreux échanges entre les zones n’ont pu être effectués. Les opérateurs attendent une nouvelle évolution du zonage à la fin de la semaine. En quinze jours, les tarifs ont reculé de 40 à 100 € sur les marchés de Cholet et Châteaubriant.

Dans les femelles, la situation est la même, la demande italienne est toujours présente dans les charolaises ou limousines préparées pour l’exportation. Le commerce est plus difficile dans la marchandise plus commune.

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