Le sanitaire perturbe le commerce des broutards
Les ventes sont contrastées en fonction du zonage vis-à-vis de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et surtout du statut sanitaire des animaux.
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Le grand bassin allaitant du centre de la France n’est pas situé en zone réglementée vis-à-vis de la MHE. L’activité commerciale y est assez régulière. Les charolais lourds de Moulins-Engilbert ont repris quelques centimes.
Dans la région sud-ouest, les écarts de valorisation des broutards avoisinent les 0,25 €/kg entre les sujets exportés en Espagne et les bons broutards vaccinés FCO et négatifs au dépistage de la MHE. C’est notamment le cas sur le marché d’Agen où l’on trouve les deux cas de figure sur un marché cloisonné par zone. Les bons limousins de 350 kg à destination de l’Italie se valorisent autour de 3,75 €/kg vif. Les prix des sujets non préparés qui partent en Espagne se situent à 3,50 €/kg vif.
Les bons mâles charolais ou U de conformation de 350 à 450 kg restent recherchés pour le marché italien, mais les engraisseurs cherchent à amoindrir leurs coûts de production. À Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les mâles charolais U de 400-450 kg se sont négociés autour de 3,40 €/kg vif.
La demande pour la repousse ou la mise en atelier d’engraissement sur la France reste soutenue pour les animaux U de 300-350 kg. Leurs prix se maintiennent autour de 3,75 €/kg vif à Cholet ou Châteaubriant.
En blonds d’Aquitaine, les tarifs se tiennent malgré la pression des acheteurs. Les sujets de 300-350 kg, préparés pour l’exportation, se vendent autour de 4,00-4,10 €/kg vif.
En femelles, les disponibilités sont insuffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins. Le commerce est actif avec des tarifs qui se rapprochent de ceux des mâles. Les charolaises ou limousines de 300-350 kg destinés à la repousse ou pour l’exportation sur l’Italie se valorisent entre 3,45 et 3,55 €/kg vif.
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