Broutards Les bons mâles herbés sont recherchés
Les volumes ne sont pas très abondants : les broutards profitent d’une herbe abondante, et les éleveurs vont bientôt reprendre les travaux de saison après les pluies de la semaine passée.
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Les besoins à l’exportation sont fermes, mais perturbés par le jour férié de l’Ascension. La demande cible les bons charolais herbés de plus de 400-500 kg. Ces derniers se valorisent entre 3,50 et 3,60 €/kg vif dans les taurillons, et de 3,70 à 3,80 € pour les broutards, à Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais. De leur côté, les engraisseurs sont préoccupés par la tension sur les prix des jeunes bovins. Les expéditions vers l’Allemagne sont en baisse. La demande espagnole est réservée face aux grosses sorties sur son marché intérieur depuis le début du mois. Les ateliers sont chargés et les livraisons vers les pays tiers sont à la baisse après le ramadan.
Dans le limousin, l’activité commerciale reste très convenable. Les prix semblent plafonner, voire reculer légèrement. Les limousins U de 350-400 kg se valorisent entre 3,80 et 3,90 € à Ussel ou aux Hérolles.
Dans les blonds d’Aquitaine vaccinés, la demande continue dans les bons mâles de 300-350 kg préparés pour l’exportation. Ils sont vendus 4,06 € à Cholet. Les bons sujets de 250-300 kg se valorisent autour de 4,30 € dans les Pyrénées.
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