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Bovins maigres Commerce des broutards à plusieurs vitesses

Le climat commercial est orienté de manière diverse selon les régions et surtout selon le statut vaccinal des animaux. Les marchés ont été faiblement approvisionnés cette semaine, permettant un écoulement plus régulier de la marchandise convenablement vaccinée.

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La demande pour l’Allemagne, la Tunisie et l’Algérie a redynamisé légèrement les échanges dans les bons mâles charolais de 300 à 400 kg vaccinés depuis 60 jours dans le centre du pays. Les exportateurs vers l’Italie ont dû s’adapter à ce flux commercial, malgré une demande qui reste réservée. De nombreux broutards ont également été mis en quarantaine pour l’exportation vers les pays tiers dans l’attente du délai de vaccination.

À Moulins-Engilbert, les mâles charolais U de 350 à 400 kg se maintiennent autour de 2,60 €/kg vif et la catégorie de 400 à 450 kg est à 2,55 €/kg vif.

En dehors de cette gamme d’animaux vaccinés, l’ambiance est dépressive. Les broutards non-vaccinés voient leurs cours se dégrader. L’effet le plus marquant est la forte chute dans les achats à destination de l’Espagne. Le marasme est important sur les marchés où la majorité des animaux ne sont pas vaccinés et de moyenne conformation.

Sur le marché de Châteaubriant, malgré une offre réduite de 670 broutards contre 1 100 habituellement, de nombreux animaux n’ont pas trouvé preneur.

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