Broutards Les bons mâles herbés sont recherchés
Profitant de l’herbe abondante et de qualité dans les régions du centre, l’offre en broutards est limitée. Les bonnes conditions météorologiques devraient encore se poursuivre, de quoi favoriser la croissance des animaux.
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Les exportations ont repris du côté des gros engraisseurs, qui ont besoin de compenser la faible activité de la semaine passée. La demande se tourne vers les bons mâles charolais herbés de 350 à 450 kg, qui se valorisent autour de 2,74€/kg vif sur les cadrans.
Les petits engraisseurs du nord de l’Italie souffrent de la dégradation des prix des jeunes bovins et des retards d’abattage. Les envois vers l’Allemagne sont atones et le prix de la viande dégradé. Les livraisons vers l’Algérie, la Libye, la Tunisie, le Maroc, l’Arabie Saoudite et la Jordanie sont assurées par l’Espagne avec plusieurs bateaux la semaine dernière. Cela devrait aider à assainir une situation très tendue depuis de longues semaines.
En limousins, les disponibilités sont moins importantes après la forte tension de la semaine passée. Les éleveurs ne veulent pas brader leurs animaux. L’équilibre commercial se réajuste, ce qui a permis aux tarifs de compenser la baisse de la semaine passée. Les premiers taurillons herbés font leurs apparitions. Les limousins U de 400/450kg se valorisent autour de 2,75 € à Ussel, tandis que les 350/400 kg partent pour 2,89 €.
Les broutards blonds d’Aquitaine de 250/300kg se maintiennent autour de 3,60 € sur les marchés d’Agen ou de Cholet.
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