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Broutards La grève des exportations se poursuit

L’appel au blocage des exportations vers l’Espagne des animaux non-vaccinés FCO 4 et 8 déstabilise sérieusement le marché.

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Le travail et les frais de gestion des animaux positifs FCO ont eu raison de la patience des exportateurs, qui tiraient la sonnette d’alarme depuis de nombreux mois. Avec le blocage brutal des mouvements vers l’Espagne, ils espèrent faire prendre conscience aux autorités sanitaires de leurs difficultés et voir la vaccination des cheptels gagner du terrain.

 

Les écarts de valorisation entre les animaux vaccinés et les autres sont aujourd’hui très importants et dépassent souvent les 100 € à conformation et poids semblables. Le marasme est important sur les marchés de Châteaubriant, Agen et Cholet, où seule la marchandise à engraisser en France trouve preneur, mais pour des tarifs en baisse.

 

Le climat commercial reste assez serein dans le centre du pays où la vaccination est beaucoup plus fréquente. L’offre est souvent plus étoffée que la semaine passée (épisode neigeux), mais les acheteurs restent présents avec des besoins en bons broutards ou taurillons vaccinés FCO 8 et 4, en fonction des destinations.

 

L’Espagne se tourne de plus en plus vers des animaux vaccinés à 60 jours. À Moulins-Engilbert, les mâles charolais U de 350 à 400 kg se maintiennent autour de 2,70 € et les 400/450 kg sont à 2,65 €. Les plus légers sont également demandés avec des 250-300 kg à 2,96 €. Sur Ussel, les limousins de 350-400 se maintiennent autour de 3 €.

 

Pour les femelles, la situation est identique avec un commerce actif dans les bonnes charolaises et limousines vaccinées. Très peu de vente parmi les autres catégories, avec des animaux qui sont restés dans les fermes.

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