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Broutards Les bonnes femelles restent recherchées

Si le marché des mâles reste morose, celui des femelles reste en revanche très porteur. La production de babynettes profite d’une demande italienne soutenue. Du côté de la marchandise de choix secondaire ou des races non prisées par l’Italie, le commerce se montre très calme. Un grand nombre de ces animaux, souvent non-vaccinés, prennent le chemin du marché espagnol.

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Parmi les mâles, le recul des expéditions vers l’Italie ou l’Espagne pèse grandement sur l’animation commerciale des marchés. À Moulins-Engilbert ou à Saint-Christophe-en-Brionnais, les charolais U de 400-450 kg, qui perdent quelques centimes, affichent 2,30 €/kg vif en moyenne tandis que les sujets lourds de 450-500 kg chutent à 2,16 €. Les prix des mâles de 300-350 kg se redressent légèrement à 2,53 € de moyenne.

 

Les limousins sont également touchés face à une disponibilité plus étoffée. Les prix des broutards U de 350-400 kg se tassent autour de 2,70 €. Les sujets de 300-350 kg se maintiennent entre 2,80 et 2,90 €. Ces tarifs s’entendent pour des animaux préparés et convenablement vaccinés contre la FCO 4/8.

 

Dans la marchandise non préparée pour l’exportation, le commerce est très difficile, avec 25 % d’invendus sur le marché de Châteaubriant pour un apport total de 1 020 broutards. La dégradation des cours est très marquée.

 

Du côté des femelles, les charolaises U de 300-350 kg se négocient entre 2,75 et 2,80 € en moyenne sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant. À Ussel, les prix des limousines se situent entre 2,70 et 2,95 €.

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