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Broutards La Covid-19 vient à nouveau perturber les exportations

Sur le marché du broutard, le commerce reste soumis à de fortes tensions. Alors que l’offre se renforce cette semaine, la demande italienne se tasse face à un nombre de places plus restreint en raison du recul des abattages. Les couvre-feux imposés pour lutter contre l’épidémie impactent significativement la demande en direction de la restauration hors domicile.

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Les transactions sont tendues et les tarifs, revus à la baisse dans les charolais, blonds d’Aquitaine et les croisés. De nombreux invendus ont été constatés. Les éleveurs sont pris en étau : s’ils ne veulent pas brader leurs animaux à la vente, ces derniers font face à des coûts de production plus élevés et des places à libérer pour rentrer les mères à l’approche de l’hiver.

 

Les charolais U de 400-450 kg perdent quelques centimes ; ils se négocient entre 2,30 et 2,35 €/kg vif sur le marché de Moulins-Engilbert. Les sujets de 350-400 kg tombent à 2,45 € de moyenne. Les sujets lourds et les taurillons partent entre 2,10 et 2,20 €.

Les limousins résistent un peu mieux à la pression grâce à une plus grande diversité de débouchés. Les tarifs des mâles U de 350-400 kg se maintiennent entre 2,70 et 2,80 €/ kg vif. Les prix des sujets de 300-350 kg se tassent légèrement entre 2,80 et 2,90 €. Ces tarifs s’entendent pour des animaux préparés et convenablement vaccinés contre la FCO 4/8. Dans la marchandise plus commune en partance pour l’Espagne, le commerce est plus difficile avec l’ajout de frais PCR.

 

S’agissant des femelles, les bonnes charolaises ou limousines U de 300-350 kg se valorisent entre 2,70 et 2,80 € sur les cadrans. La vente est plus calme du côté de la marchandise plus ordinaire destinée au marché espagnol.

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