Broutards Les sorties saisonnières gonflent
Sur les marchés, les volumes mis en vente sont en progression. La majorité des animaux trouvent preneur mais dans une ambiance moins dynamique sans le moteur italien. Le commerce des broutards reste impacté par le recul des prix dans le secteur du jeune bovin.
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Cette semaine, l’animation commerciale est plus calme, dans l’attente de la préparation de nouveaux bateaux à destination des pays tiers. Sur la plupart des marchés, les tarifs se maintiennent sur des bases peu élevées. Les sujets charolais U de 350/400 kg se vendent à 2,44 €/ kg vif de moyenne. A Ussel ou aux Hérolles, les tarifs sont davantage discutés dans les limousins. Les broutards U de 350/400 kg se négocient autour de 2,65 €. Ceux de 300/350 kg se valorisent à 2,85 €.
Dans l’Ouest, les volumes restent importants tandis que la qualité des animaux tend à se dégrader, les têtes de lots étant parties. Les bons lots charolais de 250/300 kg se vendent entre 720 et 800 €. Les tarifs des lots de 300/350 kg oscillent entre 820 et 900 €. Du côté des blonds d’Aquitaine, les bons sujets de 300/350 kg se maintiennent entre 1 030 et 1 100 €. Dans la marchandise de choix secondaire, la commercialisation est plus compliquée face à un marché espagnol saturé.
S’agissant des femelles, elles bénéficient d’une demande soutenue du marché italien pour une production de babynettes qui prend de l’ampleur. Les bonnes charolaises de 300/350 kg sont peu nombreuses et valorisées au-dessus du prix des mâles. Leurs tarifs sont compris entre 2,70 et 2,80 € à Moulins-Engilbert. Cette fluidité de marché profite aux catégories inférieures à destination de l’Espagne.
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