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Broutards Le marché reste dépressif dans les mâles lourds

Bien que les sorties ne s’amplifient pas, l’animation commerciale reste pesante, face à la faible demande de nos partenaires européens. Les engraisseurs, qui voient leurs ateliers saturés, limitent les achats d’animaux.

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En cette période de rentrée, la demande italienne se tasse. Le pays enregistre une baisse des prix des arrières, accentuée par les fortes disponibilités de jeunes bovins dans les principaux pays producteurs en Europe. En Espagne, la situation n’est pas plus réjouissante, avec un mois d’août marqué par de faibles expéditions vers le Maghreb et le Moyen-Orient.

 

Sur l’ensemble des marchés de l’Hexagone, l’ambiance est morose. Les transactions restent compliquées et les tarifs sont malmenés dans les broutards lourds. Les bons broutards charolais de 350/400 kg se valorisent autour de 2,55 €/kg vif. Les sujets de 450/500 kg se vendent de 2,30 à 2,35 €, voire moins dans la marchandise plus commune.

 

Du côté des croisés de Mauriac, les transactions commerciales également sont tendues. Les animaux de 350/400 kg se négocient en moyenne à 3,36 €.

 

Sur l’Ouest, l’activité commerciale est un peu moins dépressive. Sur le marché de Cholet ou sur celui de Châteaubriant, les cours sont reconduits.

 

En femelles, l’offre reste juste suffisante pour satisfaire la demande italienne. Les prix des bonnes charolaises de 300/350 kg vaccinées pour l’export s’établissent entre 2,65 et 2,70 €. Les limousines de même gabarit affichent 3,80 à 3,85 €. S’agissant des femelles plus ordinaires destinées au marché espagnol, aucun changement n’est à noter.

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