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Broutards Un commerce bien difficile

Cette semaine, les volumes, bien qu’un peu plus fournis, demeurent très modérés. Certains opérateurs sont encore en congés. La dépression commerciale que traverse la filière du jeune bovin rend la demande des engraisseurs atone. À l’export, la reprise est très lente.

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Dans ce contexte morose, l’activité commerciale se montre tendue. Une baisse des cours est appliquée dans toutes les catégories de broutards. Les bons broutards charolais de 350 à 450 kg se maintiennent autour de 2,55 €/kg vif mais les sujets de conformation R chutent à 2,40 €. Les prix des taurillons de 450 à 500 kg continuent de se dégrader. Ils s’établissent à 2,33 € de moyenne à Moulins-Engilbert.

 

Dans les croisés, la commercialisation reste difficile. À Mauriac, les sujets de 350 à 400 kg affichent 3,45 € de moyenne.

 

En revanche, une légère reprise semble se dessiner dans les bons limousins d’Ussel. Les broutards U de 400 à 450 kg se vendent autour de 2,53 €.

 

Sur l’Ouest, les mises en place régionales sont très limitées. Une dégradation des cours est observée dans les charolais, limousins ou blonds d’Aquitaine. À Cholet, leurs tarifs dégringolent de 10 €. À Châteaubriant, les baisses appliquées sont de l’ordre de 20 €.

 

En femelles, le commerce reste dynamique. Les apports ne parviennent pas à couvrir la demande italienne, qui est soutenue. Les bonnes charolaises de 300 à 350 kg vaccinées pour l’export se vendent facilement entre 2,65 à 2,75 €. Les tarifs des limousines oscillent entre 3,80 et 3,85 €. Dans les femelles plus ordinaires destinées au marché espagnol, l’activité reste calme.

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