Broutards L’offre saisonnière limitée facilite les ventes
Dans les bons broutards vaccinés pour l’exportation, l’activité commerciale reste assez soutenue au regard de l’offre mesurée. Le ralentissement de la demande italienne, affichant un commerce tendu et des tarifs en repli, est légèrement gommé par les nombreux autres débouchés à l’exportation.
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Sur le territoire italien, les engraisseurs éprouvent davantage de difficultés à écouler leurs jeunes bovins et expriment moins de besoins pour les sorties d’été. L’arrivée du coronavirus n’a pas encore d’impact sur le marché, mais des ateliers situés dans la zone contaminée ne peuvent tout de même plus être approvisionnés. L’extension de la maladie en Italie reste préoccupante.
Sur les cadrans du centre de la France, le flux commercial reste très convenable. Les broutards charolais ou limousins de plus de 400 kg affichent des tarifs stables. Les charolais U de 400 à 450 kg se négocient entre 2,50 et 2,60 €.
Dans les animaux plus légers convenablement vaccinés, le commerce est assez fluide. Les sujets U de 300 à 350 kg se vendent en moyenne à 2,80 € à Moulins-Engilbert et les limousins de même poids sont à 3 € à Ussel.
Dans les blonds d’Aquitaine, l’activité commerciale reste régulière sur les marchés de Cholet et d’Agen. La demande pour la repousse est plus affirmée pour porter les bêtes à 400 kg et les exporter vers l’Italie ou les Pays-Bas. Les mâles U de 300 à 350 kg se négocient autour de 3,35 €.
Parmi les femelles, l’équilibre entre l’offre et la demande est assez favorable dans les charolaises tandis que le placement est plus difficile dans les limousines ou les croisées.
Sur la zone du grand Ouest, le commerce est plutôt fluide également. Les sorties des premiers laitons d’automne sont prévues dans un mois. Les tarifs se maintiennent dans la moyenne marchandise à destination de l’Espagne, en raison de volumes restreints.
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