Broutards Léger mieux pour les moins de 350 kg

L’activité commerciale reste tendue même si l’écoulement de la marchandise est plus régulier que la semaine passée. La production globale de broutards sera en retrait par rapport à 2018 au regard de la réduction du cheptel allaitant.

Mais pour l’heure, la sécheresse oblige les éleveurs à vendre leurs animaux sachant qu’il n’y aura plus d’arrière-saison d’herbe pour rattraper les retards de croissance. Les stocks de nourriture sont au plus bas, ce qui renforce ponctuellement les sorties. Les exportateurs ne s’attendent pas à ce que la dévaluation du prix des broutards perdure pour les animaux préparés correctement pour l’exportation (vaccinés FCO8/4). Le plus gros problème reste la réduction du poids des animaux qui ont souffert des fortes chaleurs de l’été et de la sécheresse. La complémentation des rations coûte cher. Les engraisseurs italiens et allemands ont relancé leurs achats afin de profiter de la baisse tarifaire des broutards lourds. Une détente est déjà observée pour les plus légers avec des expéditions en préparation vers la Tunisie.

Du côté de l’Espagne, la situation est plus compliquée. La demande se tasse au regard du rétrécissement des volumes exportés sur le pourtour méditerranéen. La résurgence de la FCO-8 complique encore plus les transactions avec des exportateurs qui se retrouvent avec des animaux positifs (après PCR) sur les bras.

Au niveau tarifaire, les prix se maintiennent sur les marchés de Cholet et Châteaubriant où les bons lots de charolais de 250-300 kg et de 300-350 kg se sont respectivement vendus autour de 830 € (3 €/kg vif) et de 910 € (2,90 €/kg vif). Sur Moulins Engilbert, les mâles charolais U de 350-400 kg se redressent autour de 2,57 €/kg vif, alors que les 400-450 kg se négocient entre 2,45 € et 2,50 €.

En ce qui concerne les femelles, la demande reste soutenue pour les 300-350 kg vaccinées avec des tarifs qui restent compris entre 2,65 € et 2,75 €. Le commerce est également plus régulier pour les jolies laitonnes plus légères à repousser même si elles ne sont pas vaccinées. Les transactions restent compliquées du côté des ordinaires.

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