Broutards Commerce régulier à l’exportation
Si l’offre de la semaine couvre plus facilement la demande après le creux de la semaine passée, les débouchés habituels demeurent demandeurs. Les mouvements vers les pays du Maghreb devraient toutefois ralentir avec l’été et l’arrivée des fortes chaleurs.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les travaux de fenaison ont repris et devraient accentuer le phénomène de raréfaction de l’offre pour la semaine prochaine. Compte tenu des tarifs pratiqués, de nombreux engraisseurs français ou italiens n’achètent plus de broutards face au risque économique lors de la revente dans la viande.
Les prix des broutards charolais et limousins de 350 à 400 kg, U de conformation, du centre du pays se tassent légèrement entre 2,85 à 2,95 €/kg vif. Les taurillons de 350 à 450 kg se sont vendus entre 2,75 et 2,90 €/kg à Moulins-Engilbert en fonction de la conformation.
Peu de changement également dans l’Ouest où les bons broutards charolais de 250 à 300 kg se négocient entre 800 et 900 €.
La demande est normale en blonds d’Aquitaine avec des tarifs stables sur le marché de Cholet. Les sujets U de 300 à 350 kg sont valorisés autour de 1 130 €, soit 3,48 €/kg vif. Ces tarifs se situent autour de 3,70 € sur le marché d’Agen.
En femelles, la demande italienne reste soutenue pour une production qui séduit de nombreux points de vente au regard des carcasses plus légères qu’elle fournit. La vente est régulière dans les bonnes laitonnes limousines ou charolaises herbées exportées sur l’Italie. Les animaux de 12 à 18 mois de 300 à 350 kg se négocient entre 2,75 et 2,85 €/kg vif sur les cadrans du centre.
La commercialisation reste compliquée dans les femelles trop âgées qui ne trouvent pas de place sur les marchés destinés à l’exportation. Les tarifs restent peu soutenus dans la moyenne marchandise exportée avec PCR sur l’Espagne.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :