Broutards Les tarifs soutenus par la modestie de l’offre
Les apports sont en forte baisse cette semaine sur les marchés et les cadrans. Avec les bonnes conditions climatiques et des tarifs qui restent fermes, les éleveurs ne craignent pas de repousser leurs sorties.
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Les exportateurs ne parviennent pas à couvrir leurs besoins, face aux nombreux pays intéressés par nos broutards. Les transactions sont actives avec des tarifs en hausse sur des marchés où la concurrence entre acheteurs est soutenue, même s’ils se plaignent tous du niveau trop élevé des prix.
Les broutards charolais et limousins U de 350 à 400 kg du Centre se maintiennent entre 2,95 € et 3,00 €/kg. La vaccination reste importante pour pouvoir bénéficier de ces bons tarifs, les animaux non-vaccinés se vendant 0,10 à 0,15 € en dessous de ces prix.
La tendance est également à la fermeté pour les limousins avec des U de 350 à 400 kg négociés à 3,09 €/kg de moyenne à Ussel.
La faiblesse de l’offre est également d’actualité dans l’ouest et le sud du pays où les charolais de 250-300 kg se négocient entre 880 € et 970 € à Châteaubriant. La demande est soutenue pour les blonds d’Aquitaine préparés pour l’exportation avec des U de 300-350 kg valorisés autour de 1 100 €, soit 3,75 €/kg vif. Les tarifs des sujets les plus légers se maintiennent autour de 4,30 €/kg pour les 200-250 kg à Rabastens-de-Bigorre.
Du côté des femelles, la vente est également facilitée par la faiblesse de l’offre. Les bonnes laitonnes limousines ou charolaises herbées restent recherchées sur l’Italie. Celles de 12 à 18 mois pesant entre 300 et 350 kg se maintiennent entre 2,65 et 2,74 €/kg vif. La commercialisation des femelles plus communes destinées au marché espagnol, est plus régulière.
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