Broutards Le commerce reste actif
Même si les arrivages sur les marchés sont plus importants que la semaine passée, ils suffisent tout juste à satisfaire la demande. La diminution du cheptel de vaches allaitantes sur le second semestre de 2017 entraîne une réduction du nombre de vêlages, avec un impact direct sur l’offre destinée aux clients habituels de la France (Italie, Espagne…). Cette décapitalisation se poursuit et inquiète les exportateurs.
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L’activité commerciale est dans la continuité des semaines précédentes. Les transactions sont fluides et les tarifs sont fermes à haussiers dans l’ensemble des bons mâles charolais, limousins ou croisés préparés pour l’exportation. La demande de repousse accentue le dynamisme des ventes en mâles légers.
Une exception : les broutards de plus de 450 kg, qui pâtissent de la fermeture du marché algérien. Depuis le 13 février, l’Algérie impose une vaccination FCO-4 et FCO-8 pour les animaux importés. Le protocole induit un délai de 31 jours entre la vaccination et l’embarquement (quarantaine incluse).
Sur les marchés au cadran de Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les acheteurs sont nombreux, avec des besoins pour de multiples débouchés à l’exportation. Les mâles charolais U de 350-400 kg sont côtés de 2,70 à 2,80 €/kg vif à Châteaumeillant ou Moulins-Engilbert. À Ussel, les limousins de 350-400 kg s’échangent avec une moyenne à 3 €/kg vif. Ces niveaux tarifaires sont sensiblement les mêmes que l’an passé.
Dans les plus légers, l’écoulement demeure fluide sur les marchés de l’Ouest, où les charolais U de 300-350 kg se valorisent de 900 à 950 €/tête, et ceux de 250-300 kg, de 800 à 900 €. Compte tenu de la qualité de l’offre sur le marché de Châteaubriant, la majorité des animaux part vers l’Espagne.
Dans les femelles, la vaccination reste un atout pour le débouché à l’exportation sur le marché italien. La vente est régulière, avec une demande axée sur les bonnes charolaises ou limousines à exporter, ou indemnes d’IBR à garder pour la repousse. Dans les femelles plus ordinaires ou légères, la vente à destination de l’Espagne est fluide, mais à des tarifs qui stagnent.
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