Broutards Bon début d’année
Le niveau de l’offre couvre tout juste les besoins des opérateurs, le commerce est donc assez fluide et les tarifs de la bonne marchandise destinée à l’exportation souvent en progression. L’extension du zonage FCO-4 n’a pas d’impact sur les échanges, malgré l’arrêt des mouvements vers les Pays-Bas, l’Allemagne ou l’Algérie. La demande italienne en broutards de 350-450 kg et la demande espagnole sont soutenues.
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Les tarifs des bons mâles limousins sont soutenus à Ussel, avec des 300-350 kg valorisés de 2,80 à 3,20 €/kg vif (moyenne : 3,05 €). Cette tendance est également observée à Moulins-Engilbert, avec des 400-450 kg commercialisés à 2,63 € de moyenne. Pour obtenir ces prix, ces animaux sont tous vaccinés FCO-8. L’activité commerciale est en revanche irrégulière pour la marchandise mal préparée ou de moyenne conformation.
Les échanges sont plus réguliers sur les marchés de Cholet et Châteaubriant. Les tarifs des bons mâles charolais et limousins sont reconduits. Les mâles U de 250-300 kg se négocient entre 760 et 830 €. Pour les blonds d’Aquitaine, la demande est un peu moins soutenue, car le marché hollandais ne va accepter que des animaux vaccinés contre le sérotype 4. La modestie de l’offre saisonnière permet néanmoins de tenir les prix autour de 3,65 € pour les 275 kg à Cholet et 4,10 € pour les 200-250 kg à Rabastens-de-Bigorre. Le placement est plus compliqué pour les sujets ordinaires.
En femelles, les transactions sont régulières pour les bonnes laitonnes de plus de 300 kg convenant au marché italien. La commercialisation est en revanche laborieuse pour les femelles légères ou de moyenne conformation à destination de l’Espagne.
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