Broutards L’exportation tire le marché

La demande italienne est mesurée pour les mâles de plus de 450 kg, mais le relais est pris par l’Algérie. La modestie saisonnière de l’offre permet une stabilité des prix sur les cadrans du Centre où les charolais de plus 400/450 kg U se négocient sur les mêmes bases que ces dernières semaines soit entre 2,60 et 2,65 €/ kg vif.

Les taurillons lourds partent vers le Liban où ils sont abattus à l’arrivée. Ils bénéficient de la prime de 150 €.

Pour les animaux de 300/400 kg, l’activité commerciale est plus régulière, car c’est la gamme de marchandise qui possède le plus de débouchés (France, Allemagne, Belgique, Espagne ou Italie). Les jolis mâles légers restent recherchés pour la repousse avec des tarifs en progression. Les charolais et limousins de 300/350 kg, vaccinés contre la FCO, se négocient entre 2,80 et 2,95 €. Ces niveaux tarifaires sont sensiblement les mêmes que l’an passé.

Les cours sont stables pour les laitonnes de 300/350 kg indemnes d’IBR peu offertes et recherchées pour la France ou exportées sur l’Italie. Ces femelles U se négocient autour de 2,60 € en charolaises et 2,75 € en limousines.

En revanche, le commerce demeure difficile dans les femelles ordinaires expédiées sur l’Espagne, face à une consommation peu soutenue.

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