Broutards Bonne tenue des prix des sujets vaccinés
Dans le centre du pays, les volumes restent conséquents mais l’absence de vaccination d’une partie du cheptel limite la disponibilité pour les marchés italiens ou du nord de l’Europe.
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La demande italienne cible des mâles de 380 à 450 kg pour des sorties avant l’été. Sur la grande majorité des marchés, cette gamme se valorise de 2,40 à 2,52 €/kg pour les charolais U, et de 2,29 à 2,36 €/kg pour les R. Pour les lots de 300 à 350 kg, le commerce est plus calme du fait d’un recul des besoins pour les sorties d’été. Les ventes vers la Libye stabilisent les cours des mâles et taurillons lourds. Les limousins préparés pour l’exportation sont également demandés et les prix se tiennent bien à Ussel et aux Hérolles.
Les sujets non-vaccinés et de moyenne conformation trouvent preneur en France ou en Espagne. Les tarifs, peu soutenus, se situent entre 600 et 700 €.
Dans le Grand Ouest, l’évolution de la zone réglementée (ZR) impacte les exportations vers la Turquie. Faisant suite à l’extension de la ZR, les exportateurs, qui ont des milliers de broutards bloqués en quarantaine, ont stoppé tout achat. Cette situation pourrait peser sur les ventes à venir.
Sur le marché de Châteaubriant, à la frontière entre ces deux zones depuis le printemps dernier, de nombreux négociants ont fait leur retour. Certains sont venus pour vendre leurs animaux. D’autres viennent acheter sans la contrainte du zonage. Ainsi, les prix des mâles charolais de 280 à 350 kg se négocient entre 750 et 880 € pour les U, et de 630 à 720 € pour les R.
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