Bovins maigres L’évolution de la FCO inquiète les zones indemnes

Les animaux destinés à la Turquie qui avaient été mis en quarantaine dans ces départements sont bloqués. La diminution des transports par camions (bien-être animal) enlève beaucoup de souplesse à ce commerce, car pour remplir un bateau cela prend plusieurs semaines avec une quarantaine sur le territoire. Les exportateurs sont inquiets et craignent une extension rapide de la maladie comme en 2008, car aucun cheptel n’a été vacciné.

Les tarifs se tiennent sur les marchés d’Arras, de Fougères ou de Guerlesquin. Les mâles de moins de 350 kg s’échangent de 800 à 950 €. Le commerce est en revanche plus difficile sur le marché de Châteaubriant où les disponibilités se sont montrées en complet décalage avec la demande à l’exportation.

Les ventes se replient sur le local avec des tarifs revus à la baisse. Les mâles charolais de 300 kg se sont négociés entre 750 et 800 €, voire moins pour les sujets ordinaires. La demande de rouges des prés est même atone, car cette race à de plus en plus de mal à trouver des débouchés dans la viande.

Dans le centre du pays, le commerce est assez fluide avec des tarifs qui se tiennent sur les cadrans de Moulins-Engilbert, Ussel, Châteaumeillant ou des Hérolles. Les bons mâles charolais de 350 à 400 kg se négocient autour de 2,44 €/kg vif, et les limousins de même poids sont à 2,67 €/kg.

À Agen, les mâles limousins U de 300 à 350 kg se sont valorisés autour de 2,67 €/kg vif. Le commerce des blonds d’Aquitaine est plus difficile avec des tarifs qui ont reculé de 0,03 €/kg vif. Les U de 250 à 300 kg sont à 3,30 €/kg et les plus lourds à 3,14 €/kg.

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